Arrivée quasi en burn out militant et je repars avec de l’énergie.
Ce séjour participe d’une culture militante ouverte, un truc sain ; je suis content de participer de ce bon sens-là.
Une résidence c’est le lieu où les mouvements peuvent se réunir pour surmonter leurs a priori en établissant une communication dans un cadre serein / constructif, et qui permettra je pense d’aller plus loin en construisant des stratégies communes en tant qu’écosystème de l’écologie et de la justice sociale.
La rencontre d’une diversité de luttes m’a permis de replacer mon action dans un mouvement plus long, de me sentir relié·e et donc soutenu·e, ce qui (re)donne de l’espoir.
Ça me donne envie de continuer d’avancer sur la mise en place de collectif formateur·ices, de travailler sur les questions de coopération militantes.
J’étais fatiguée en arrivant, je repars moins fatiguée, même si on a travaillé beaucoup.
Ce séjour était une sorte de luxe.
Ce que la résidence m’a apporté : une découverte d’univers militants différents, une mise en perspective des luttes dans le temps qui m’a apaisée (gros big up à cet exercice sur la Fresque !). Et de belles rencontres que j’ai hâte de recroiser aux Résistantes (ou avant ou ailleurs aussi, j’aimerais bien) ! Quelque chose a bougé en moi aussi grâce à cette formation. Comme si je prenais conscience que je pouvais prendre une place au sein de la résistance citoyenne. Comme une sorte de mue, de personne politisée à militante plus consciente des dynamiques de luttes
On a eu un autre rapport au temps
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